« C’est un beau choix que vous avez fait »

Lundi après-midi, dans l’hémicycle de la mairie de Nouméa, 35 jeunes ont paraphé leur contrat d’engagement avec l’armée de Terre. Le début d’une nouvelle aventure, sous les yeux du général Yann Latil, mais aussi de Christopher Gygès, membre du gouvernement.

Dans les yeux du général Yann Latil, il y avait, lundi après-midi, de l’émotion et de la fierté alors que 35 jeunes s’apprêtaient à parapher leur contrat d’engagement dans l’armée de terre. « Vous vous souviendrez de ce jour pendant très longtemps », assure-t-il, rappelant, sans la moindre réflexion, qu’il avait signé le sien « le 2 septembre 1992 ». « C’était dans des conditions assez similaires, mes parents vivaient à l’étranger, j’ai grandi avec eux. Puis j’ai signé mon contrat, j’ai pris l’avion et j’ai atterri à 4000 kilomètres d’eux », explique celui qui occupe dorénavant le poste de commandant des Forces armées de Nouvelle-Calédonie.

Hier soir, les jeunes militaires se sont ainsi retrouvés à Tontouta pour s’envoler vers « cette nouvelle aventure ». Ils rejoindront Aix-en-Provence, Angoulême, Fréjus, Bourogne, Belfort, Châlons-sur-Saône, Besançon… Certains posant le pied pour la première fois en Métropole. « Vous allez découvrir la chaleur de vos camarades métropolitains, c’est un beau choix que vous avez fait », assure le général.

Une diversité de parcours

Si les destinations sont diverses, c’est que les attraits, également, sont nombreux alors que certains rejoindront les services des essences, les régiments du génie, les cuisines et même les chasseurs alpins. « Il y a une vraie diversité de parcours qui s’annonce pour eux, c’est bien, et sûrement, pour une partie aussi, des futures carrières de sous-officier. C’est la vocation de nos armées, l’escalier social, car il faut toujours donner un peu de soi », enchaîne-t-il.

Des propos logiquement approuvés par Christopher Gygès, membre du gouvernement. « C’est le plus bel engagement qui soit que de pouvoir servir son pays, que ce soit au sein d’une institution ou au sein de l’armée, avance-t-il lors de ce « moment solennel ». Et de poursuivre : « Partir loin de la Nouvelle-Calédonie, c’est parfois difficile. Mais, partir, est quelque chose qui permet de grandir également. Vous pouvez être fier de vous et, les familles, vous pouvez être fiers
d’eux. »

Claire Gaveau

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