Si l’on en croit le communiqué interne de KNS, c’est ce 1er février que le « board » de l’entreprise doit se réunir et prendre des décisions. C’est dans ce contexte que travaille la cellule mise en place par le gouvernement.
Une cellule de suivi et d’accompagnement des entreprises et des salariés impactés par les difficultés dans la filière nickel, dont le but est de préparer et de soutenir la filière au travers d’un certain nombre de dispositifs qui pourront s’avérer nécessaires. Le gouvernement précise ainsi qu’il « souhaite que cette cellule travaille de manière transversale avec les provinces et les communes et les partenaires sociaux, afin de déclencher rapidement des chantiers qui pourraient venir en soutien des acteurs touchés. Elle aura aussi pour but de rechercher tous les potentiels de simplification dans les procédures pour leur permettre de retrouver une activité ». Dans ce contexte des aides ou des simplifications relatives au chômage partiel ou total, pourraient être étudiées. Mais à l’évidence, le gouvernement veut se tenir prêt pour faire face à toute éventualité, à toutes les hypothèses évoquées par les responsables des trois usines métallurgiques que la cellule a rencontré en fin de semaine dernière. Chacun des trois industriels a fait un point de situation, dans l’attente des conclusions qui pourraient venir du groupe de travail nickel.