A la suite d’une demande formulée entre autres par Biscochoc, voilà que s’instaure à nouveau le débat sur les meures STOP et les protections de marché. Et comme jamais rien n’est simple en Nouvelle-Calédonie, ce débat ne trouve jamais de conclusions adéquates. L’industrie calédonienne doit-elle bénéficier de mesures de limitation des importations pour lui permettre de se développer ou les protections de marché existent-elles pour assurer des rentes à cette même industrie ? C’est toute la question. Il est certain que vu la maigre superficie du marché calédonien, la production locale est en infériorité notable face à l’importation et que si l’on veut qu’il existe une production locale, elle a besoin de certaines mesures s’apparentant à du protectionnisme. Mais les contempteurs de ces fameuses protections de marché, ont beau jeu de souligner qu’à qualité égale et prix compétitifs, il n’y a pas photo. La protection de marché ne devrait bénéficier qu’aux consommateurs, or, s’y retrouvent-ils ? C’est parce que la preuve n’a pas encore été faite que le débat est toujours sur la table et continue de s’alimenter. Par ailleurs, la protection de marché, dont on peut comprendre le mécanisme lorsqu’il s’agit d’emploi, doit avoir une limite dans le temps, le temps justement que s’installe une saine concurrence, notamment sur les prix, entre le local et l’import. Mais de tout ça, on n’a pas fini de parler !