Les réunions du groupe de travail nickel, malgré les heures passées, n’ont pas été conclusives. Elles s’achèvent sans accord. Et si tout paraît très compliqué, tout n’est pas perdu. L’espoir doit se maintenir, d’abord et avant tout parce qu’il s’agit de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie en général, et en particulier de tous ceux qui vivent du nickel, ces milliers et ces milliers de Calédoniens. On ne peut pas risquer la catastrophe parce que certains auront fait preuve de mauvaise volonté. L’heure n’est même plus de savoir comment on en est arrivé à cette situation où nos trois usines risquent de fermer, c’est pourquoi l’initiative de certains de critiquer ce qui a été fait pour l’Usine du Sud, était plutôt malvenue en ces instants précis. Il n’y a pas encore eu d’accord, mais il reste un espoir qu’au bout du compte, ceux qui auront été jusque-là des freins, pour des raisons idéologiques ou financières et spéculatives, finissent par accepter ce à quoi jusqu’à présent, ils s’opposaient. Tout ça se joue en ayant l’impression que l’opinion publique ne saisisse l’immédiateté du danger et des risques. Mais c’est peut-être mieux ainsi. C’est peut-être aussi que c’est les vacances.
Nicolas Vignoles