Nickel : le temps presse

Les experts de l’IGF (Inspection Générale des Finances) entament jeudi, trois jours de réunion, avec pour objectif de finaliser l’accord sur le sauvetage de la filière nickel.

Une semaine décisive donc pour la filière en grande difficulté. Outre la situation financière des trois usines, qui fait craindre à la cessation de paiement, l’attitude plus que circonspecte des investisseurs (Glencore, Eramet, Trafigura), et les coûts de l’énergie 2 à 3 fois supérieurs à la concurrence chinoise et indonésienne, la filière évolue dans un contexte fort de crise du nickel. Le prix du nickel ne cesse de baisser depuis trois mois maintenant, ruinant les efforts émis par les métallurgistes tant en termes de productivité que d’économies internes. La situation s’empire et devient dramatique, faisant porter de très fortes inquiétudes sur le maintien de la sous-traitance et plus encore sur les emplois. C’est dans ce contexte que s’ouvre donc une nouvelle phase de discussion entre tous les acteurs du dossier, visant à finaliser un accord permettant de rendre sur les 3 à 5 ans à venir, de la visibilité et des perspectives à la filière.

L’effort de tous

Le point positif est que de l’avis de tous, les discussions avancent, et avancent dans le bon sens. C’est-à-dire que tout le monde, les responsables politiques et les industriels, conscients de la gravité du moment, travaillent de concert avec comme objectif de finaliser cet accord. Un document existe sur lequel les uns et les autres ont travaillé, un texte d’accord dont une 2ème version a été émise qui va nécessiter encore des modifications, des ajustements et des ajouts et dont l’essentiel semble convenir à tout le monde. Le point négatif, c’est le temps. Il n’y a plus matière à tergiverser, et il faut au moins que les réunions de cette semaine soient conclusives. On sait que l’État œuvre dans ce sens, il devrait annoncer des décisions importantes concernant notamment l’énergie, mais les collectivités en particulier les provinces Nord et Sud ne sont pas en reste. La Nouvelle-Calédonie pour sa part, dans la mesure de ses moyens, pourrait débloquer une aide estimée à 8 milliards en soutien au secteur.

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