La Calédonienne de 30 ans, passée notamment par le Stade calédonien, a participé à un stage national à Marcoussis, alors que l’équipe de France prépare la prochaine étape du circuit mondial, à Perth (Australie), fin janvier.
Maillon essentiel de l’équipe de France à VII, la Maréenne était la semaine dernière à Marcoussis, le temple du rugby français, où les Bleues préparaient activement leur prochain rendez-vous de la saison, à Perth (Australie), du 26 au 28 janvier. Un regroupement particulier alors que les septistes ont effectué un entraînement commun avec les quinzistes. Soit « 55 joueuses, 6 entraîneurs et 4 préparateurs physiques » réunis sur la pelouse du Centre national, selon le décompte de la Fédération française de rugby. Les objectifs annoncés de cette collaboration ? « De bosser ensemble, de prendre du plaisir, de partager entre staff autour des principes qu’on a donné aux joueuses et de se construire un petit bout de culture commune. Et puis, surtout, on veut passer un bon moment », explique David Courteix, l’entraîneur de l’équipe de France à VII. Des séances dans la salle environnementale (qui permet d’adapter les températures et l’humidité notamment) étaient également au programme alors que les joueuses tricolores, qui devaient logiquement s’envoler dimanche pour le pays-continent, vont devoir s’habituer aux chaleurs estivales actuellement d’actualité dans la région.
Sur le podium
Dans la ville australienne, les Françaises seront opposées, en phase de poule, à l’Espagne, au Brésil et à Fidji. Elles pointent actuellement à la deuxième place du classement mondial, à six points seulement de l’Australie, après les deux premières étapes du circuit, disputées courant décembre à Dubaï et au Cap (Afrique du Sud).
L’équipe masculine, où évolue le Calédonien Nisié Huyard, sera également sur le pont à Perth. Elle a hérité d’une poule particulièrement relevée avec Fidji (champion olympique en titre), de la Nouvelle-Zélande (tenant du titre du circuit mondial) et des Samoa. Les Bleus sont actuellement huitièmes après un début de circuit mitigé.
Claire Gaveau