Depuis le début de la semaine, huit jeunes du pôle espoir cycliste de Nouvelle-Calédonie sont en stage dans le nord du pays. L’occasion de découvrir de nouvelles routes et de tisser des liens entre eux.
Le comité régional de cyclisme Nouvelle-Calédonie dispose de deux structures d’entrainement que sont le centre territorial (CTE) et le Pôle Espoir dans lesquels sont intégrés les meilleurs jeunes du territoire. « Cette semaine, nous organisons un stage de début de saison : il a commencé lundi et finira samedi », explique Florian Barket, conseiller technique et sportif à la Direction de la Jeunesse et des Sports de Nouvelle-Calédonie (DJSNC), et responsable du groupe. Les organisateurs ont pris la décision de sortir de Nouméa pour que les jeunes puissent explorer de nouvelles routes. « C’est un stage de préparation pour les jeunes, pour bien démarrer la saison, et découvrir de nouvelles routes où les jeunes n’ont pas forcément l’habitude de rouler. C’est l’occasion de mettre en avant les communes du Nord ». Par exemple, les jeunes ont eu l’occasion de rouler de Koné à Koumac (100km), de Koumac à Poum (110km A/R), sur la transversale de Koumac à Amos (90km A/R) ou encore du côté de Moindou. Au total, ce sont huit jeunes de 14 à 18 ans qui participent à cette semaine de préparation.
Ensemble pour le meilleur et le pire
Si cette semaine est axée sur le sport, elle va également permettre aux encadrants d’aborder avec les jeunes de nouveaux sujets. « L’objectif de cette semaine, c’est de pouvoir accumuler des kilomètres, mais aussi d’avoir les jeunes avec moi au quotidien », explique Florian Barket. « Habituellement, après les entraînements, ils rentrent chez eux. Là, c’est l’occasion de leur apprendre plein de choses : comment bien manger, comment bien récupérer, quelles sont les meilleures stratégies… Et puis, c’est aussi utile pour créer de la cohésion. C’est important parce que ça va leur servir dans les bons moments, comme dans les moments un peu plus difficiles. C’est un sport assez compliqué donc c’est primordial de se faire des amis parce qu’ils passent leurs soirées ensemble puisqu’ils ont entraînement quasiment tous les jours, après les cours, de 17h à 20h ». Comme l’explique le conseiller technique et sportif, ce stage permet aussi de poser les fondations pour l’année qui commence. « À l’entrainement, on travaille davantage sur les distances ou le physique, alors que là, on peut aborder l’importance de l’alimentation, du repos, des temps calmes… Par exemple, ne pas manger de chips en rentrant de sortie ! Enfin voilà, c’est l’occasion de leur partager quelques petits conseils sur les choses à faire et à ne pas faire, les astuces pour bien récupérer, l’importance du petit déjeuner… Quand on mange des pains au chocolat, et qu’ensuite on fait du vélo sous 35 degrés, c’est normal que ce soit un peu compliqué ! ». Cette semaine assez intense est également un partage d’expériences autour d’une passion commune : le vélo. « Ce sont des moments assez conviviaux, qui sont autant appréciés par les jeunes que par nous », admet Florian Barket.
Si Florian Barket se consacre maintenant à l’encadrement des jeunes, l’athlète continue de poursuivre des objectifs sportifs. « Je vais continuer d’être sur le vélo avec les jeunes, les tirer vers le haut et leur montrer qu’il y a du travail à faire, et que je suis là pour les accompagner pendant les entraînements. Quand je suis avec eux sur les compétitions, je vois les erreurs qu’ils font et je peux tout de suite les corriger. Le but, c’est qu’ils progressent et qu’ils me battent ! Quand ils m’auront battu, ça voudra dire qu’on aura réussi quelque chose… De mon côté, toujours le triathlon, et pourquoi pas des compétitions en Australie ».
Kim Jandot