OPEN SIFA : Ces visages de l’ombre qui assurent le bon déroulement des tournois

Ils sont ramasseurs de balles, juges de ligne ou hôtesses. Depuis le premier jour de l’Open Sifa, ce dimanche, ils se relaient aux quatre coins des terrains et des gradins, permettant aux tennismen de jouer dans les meilleures conditions. La voix du Caillou les a rencontrés.

Chloé, Yaël et Achille, ramasseurs de balles

On les reconnaît à leur maillot orange et leur casquette bleue, redoublant de vitesse à chaque balle mal envoyée sur le terrain. Agés de 9 à 16 ans, ils sont une quarantaine de ramasseurs de balles à participer à l’Open Sifa, cette année. Parmi eux, Chloé est une habituée de l’évènement. Elle-même joueuse de tennis pendant de longues années, l’adolescente est, avec Yaël et Achille, l’une des trois « chefs d’équipes » permanents de la joyeuse bande des ramasseurs de balle. « En général, ce sont les plus expérimentés du groupe qui sont chefs », indiquent-ils.

Pourtant, selon eux, l’expérience ne suffit pas pour être « un bon ramasseur de balles ». Il faut également « être très observateur » et faire preuve d’une grande discrétion. « En fait, il ne faut pas que les joueurs fassent attention à nous. Il faut être invisibles. Puis anticiper les prochains changements et jeux de service », indique Achille.

Une mission qui leur permet d’être au plus près des joueurs et d’obtenir photos, autographes, et d’immiscer quelques discussions. « Moi par exemple, mon joueur favori, c’est Richard Gasquet. Quand j’ai su qu’il venait, j’étais trop content. Des grands noms comme lui, je ne les voyais qu’à la télé. Donc là, pouvoir discuter avec lui, c’est assez impressionnant », partage celui-ci.

Outre la rencontre avec les joueurs, si ces trois passionnés participent chaque année à l’Open Sifa, il faut dire que le jeu en vaut la chandelle. A l’issue des tournois, en guise de récompense, deux ramasseurs de balles – en général une fille et un garçon – sont sélectionnés et partent à Rolland Garros. L’année dernière, Chloé y a été. « Nous étions hébergés pendant un mois avec les autres ramasseurs des DOM-TOM et d’autres régions métropolitaines. Tous les jours nous ramassions les balles à Rolland Garros. C’était trop bien », raconte la jeune fille.

Kenza, juge de lignes

Placés également sur le terrain, les juges de lignes sont « les yeux de l’arbitre de chaise ». Selon les effectifs présents, ils peuvent être trois à sept, répartis à plusieurs points clés. Comme leur fonction l’indique, ils surveillent que la balle ne tombe pas en dehors des limites établies sur le terrain. Un rôle qui, à contrario des ramasseurs de balles, n’est pas forcément destiné à des personnes pratiquant le tennis. N’ayant « jamais touché une raquette de tennis », Kenza exerce pourtant ce rôle chaque année depuis 2018. « Il n’est pas nécessaire d’être un professionnel. Par contre, il faut apprendre les règles et être très attentif et concentré car parfois, la balle arrive à un centimètre de la ligne, ce qui implique d’être sûr de soi. De même, il ne faut pas craindre de porter la voix, et ne pas se laisser impressionner par les joueurs. Il arrive qu’ils soient fatigués et s’énervent facilement si on ne va pas dans leur sens », raconte-t-elle.

Si elle n’a pas forcément d’appétence pour le tennis, Kenza apprécie cette semaine de l’Open Sifa, qui représente l’occasion pour elle de « faire de belles rencontres » et « passer de bons moments ».

Chantale, hôtesse

Elles sont souvent les premières personnes que les spectateurs rencontrent en allant voir un tournoi de tennis. Les hôtesses, remarquables durant l’Open Sifa à leur tee-shirt vert, assurent plusieurs missions et postes. Ainsi, elles peuvent autant être à l’entrée de la structure sportive, occupées à contrôler les pass des personnes entrantes, qu’au niveau des gradins, pour s’assurer que « tout s’y déroule bien ». « On demande aux spectateurs de ne pas se déplacer pendant le jeu, ne pas manger ni fumer sur les gradins. On fait un peu les gendarmes (rires). Nous avons parfois quelques récalcitrants mais en général, ça se passe bien », décrit Chantale, hôtesse bénévole depuis 9 ans. Elle-même joueuse et grande amatrice de tennis, ce poste lui permet de « suivre les matchs », même si elle a très peu de contact avec les joueurs. « Ils ne font que passer, mais restent très accessibles si on souhaite une photo », partage-t-elle.

Nikita Hoffmann

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