Le droitier calédonien, 18 ans, s’est incliné 6-0 6-0 au 1er tour des qualifications de l’Open Sifa, samedi après-midi au Ouen Toro face à un gaucher japonais.
Un an plus tôt, au même endroit et au même stade de la compétition, Louam avait perdu 6-1, 6-1 face à l’Australien (29 ans) Brandon Walkin (760e) au terme d’un « meilleur match » que celui joué en ce dernier jour de l’année 2023. Samedi, en pleine chaleur, Louam Boivin a eu du mal à exister face à un adversaire qui lui était supérieur. « C’était assez compliqué pour moi aujourd’hui », résume le Calédonien, après une rencontre qui aura duré quarante-six minutes. « Il ne tape pas super fort », dit-il au sujet de Makoto Ochi (487e mondial), mais « il joue très lourd », comprendre par là qu’il met une grosse dose de lift. La balle tourne beaucoup, « du coup les rebonds ça va haut et moi je n’ai pas l’habitude ». Une sorte de Rafael Nadal japonais, 27 ans, « très coriace », qui a été « très solide au fond de court » et qui, regrette Louam, « n’a pas donné un seul point ».
Onze sur soixante
Sur l’ensemble du match, Louam Boivin a gagné onze des soixante points joués, dont seulement trois lorsque c’est son adversaire qui servait. Le Calédonien n’a pas eu de balle de break, au contraire du Japonais, qui en a obtenu huit et en a converti six. Malgré le score (6-0, 6-0), c’est une « très bonne expérience de pouvoir jouer ce Challenger : surtout à mon niveau, c’est une chance d’être invité ici. J’espère progresser et revenir plus fort les années prochaines », conclut l’étudiant aux Etats-Unis. Eliminé en simple, il tentera d’aller plus loin en double dans le tournoi nouméen, associé au jeune (17 ans) néo-Français (il était jusque-là Australien) Charlie Camus (1 158e) : en 8e de finale (probablement aujourd’hui), la paire doit affronter un duo composé de l’Italien Raul Brancaccio (185e), tenant du titre en simple, et de l’Américain Nicolas Moreno de Alboran (152e).
Anthony Fillet