Quatorze nouveaux auxiliaires de proximité se sont vu remettre leur attestation de formation, ce lundi après-midi, à l’hôtel de la province Sud.
Cécilia est aux anges. Après trois semaines de formation, la jeune femme de vingt ans, originaire de Nouméa, est officiellement devenue « auxiliaire de proximité ». Ce lundi, entourée de ses proches, elle a reçu son attestation de formation, lors d’une cérémonie organisée à la province Sud, en présence de sa présidente Sonia Backès, du commissaire délégué de la République en province Sud Gregory Lecru, ainsi que divers représentants de la police nationale et polices municipales du territoire.
380 auxiliaires de proximité en plus depuis 2019
Avec elle, treize de ses nouveaux collègues sont devenus auxiliaires de proximité. Une fonction qui les amènera à accompagner les policiers municipaux ou les gardes-champêtres dans leurs déplacements, mais également à « rassurer les gens et répondre à leurs questions, indique Sonia Backès. Ils sont en uniforme, dans forcément, ça sécurise les habitants. A côté de cela, ils vont également pouvoir faire remonter des informations à la police et à la gendarmerie sur ce qui se passe sur le terrain », précise celle-ci. Mis en place en 2010, les auxiliaires de proximité ont doublé en nombre à partir de 2019, année durant laquelle a été voté le dispositif de sécurisation par la province Sud. Depuis, 380 auxiliaires de proximité ont été formés, et placés aux côtés de toutes les polices municipales du pays. Un dispositif qui, ajouté à la mise en place de vidéoprotections dans plusieurs communes, « fonctionne bien », avec « de bons retours de la part des Calédoniens », précise Sonia Backès.
Parmi ces 14 nouveaux auxiliaires de proximités, sept travailleront sur Nouméa, trois sur la commune du Mont-Dore, un sur Païta, un sur Dumbéa et deux sur La Foa. Cécilia, elle, travaillera sur la capitale. En attendant, la toute nouvelle auxiliaire est fière de la formation engagée durant ces trois dernières semaines. « Je ne regrette absolument pas, car nous avons eu un super formateur de la police nationale, qui nous a permis de voir ce qu’eux faisaient également sur le terrain. Ce fut trois semaines très intéressantes », partage la jeune femme qui envisage « pourquoi pas » de gravir les échelons par la suite.
Nikita Hoffmann