L’artiste nous revient du Japon où elle expose jusqu’au 7 décembre à l’hôtel Intercontinental, par le biais d’une galerie en ligne réputée Art Platform Tokyo. Mais Sophie nous propose aussi ses dernières créations à Nouméa.
Discrètement, mais sûrement, Sophie est en train de se faire un nom. Rares en effet sont les artistes calédoniens, et globalement français, qui ont eu l’opportunité sur une longue période de présenter leurs œuvres au Pays du Soleil Levant. Une étape importante dans la carrière de l’artiste, et qui lui ouvre des perspectives. C’est aussi le fruit d’un travail patient, acharné, déterminé engagé depuis des années. Comme elle nous le confiait avant son départ pour le Japon, Sophie Borneck peint depuis toute éternité dans un style qu’elle qualifie elle-même de doux et poétique. Depuis 2014, elle travaille sur ses fameuses « Mitochondries ». « Je ne travaille plus que sur ce motif, nous a-t-elle dit, c’est vraiment mon obsession. J’aime la poétique des mitochondries, c’est un filtre vivant sur une image figée, un filtre organique qui rend les choses vivantes. »
A la Villa Cachée, où Sophie expose jusqu’au 9 décembre, l’artiste nous propose les dernières évolutions de son travail. D’autres couleurs, d’autres formes, une recherche du figuratif et des paysages dans ces Mitochondries, qui créent des mondes colorés et en mouvement. Un magnifique aperçu de la création d’une peintre qui, sans être en marge, détonne dans l’initiative et la proposition.
Une exposition à voir : Villa Cachée ouverte du mardi au samedi de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00.