En fin de semaine dernière, le comité de gestion de la Zone Côtière Ouest (ZCO) a organisé à la tribu de Pothé une plantation d’arbres à laquelle ont participé activement les enfants de l’école des Lys d’eau.
Initiée par le comité de gestion de la Zone Côtière Ouest (ZCO), cette opération de reboisement à la tribu de Pothé, s’inscrit dans le cadre d’une action de sensibilisation sur le ripisylve des rivières. « C’est-à-dire la réinstauration de la forêt le long des rivières », explique, Mylène Aïfa, la présidente de la ZCO. Les enfants de l’école de la tribu qui est rattachée à celle des Lys d’eau du village, ont participé activement à cette initiative en faveur de Dame nature. Au total, une centaine de plants d’espèces différentes a été plantée sur les bords de la rivière qui se situe en contrebas de la maison commune et du terrain de football. « Nous avons planté des pandanus, des fougères arborescentes et du vétiver », détaille la présidente de la ZCO. Certains végétaux mis en terre ont été préparés par la ZCO et d’autres sont issus de la pépinière de l’association Bwärä tortues marines et qui ont été offerts au comité de gestion, pour l’anniversaire du patrimoine mondial. Cette opération a débuté par un geste traditionnel avec les coutumiers du district de Ny et de l’aire Ajïé Arö, suivi d’un goûter de bienvenue. Puis, les écoliers accompagnés par des adultes ont procédé à la plantation des arbres. Des gardes-nature de la province Sud y ont aussi participé. Ces derniers ont d’ailleurs profité de cette occasion pour faire de la sensibilisation auprès des écoliers. Les organisateurs se sont dit très satisfaits du déroulement de cette action de reboisement. « Nous avons été très bien accueillis par les écoliers et Karine leur institutrice. Cette opération qui est souvent liée à la pédagogie a été vraiment mise en avant par l’enseignante. Ce type d’action est d’autant plus important que les enfants d’aujourd’hui, sont les adultes de demain. Et, ce que leurs parents n’ont pu faire pour préserver la nature, eux, pourront le faire », estime, Mylène Aïfa. De leur côté, les enfants ont été ravis qu’on les ait associés à ce geste de protection de leur environnement.
Nadège Bège