Génération débat de la vie chère et du pouvoir d’achat

Ce samedi Génération NC organisait un débat autour de la vie chère et du pouvoir d’achat.

Un certain nombre d’organismes et d’associations avaient répondu à l’appel : le MEDEF, la CCI, la FINC, la CPME, le syndicat des commerçants, celui des rouleurs du BTP, la Fédération des Professionnels de santé libéraux ou encore Saint-Vincent de Paul. « Les participants ont apprécié le format de cette réunion, précise Nina Julié, et le fait que l’on parle d’autre chose que de l’avenir institutionnel. Même si ce débat était porté par un parti politique, les échanges ont été totalement dépolitisés, c’était vraiment du concret. C’est pour cela que nous regrettons l’absence des syndicats de salariés. Nous avons prouvé avec ce débat démocratique que ce n’est pas parce qu’en participant à ce type d’échanges, on était politisé. La prochaine étape, c’est que nous allons nous approprier ces propositions et voir comment les porter dans les institutions dans lesquelles nous siégeons. »

Des propositions

La réunion consistait en un échange avec les participants sur les problématiques du quotidien. Bien des questions ont été posées, ainsi pourquoi y a-t-il autant de différences de prix sur un même produit entre 2 magasins ? Les retraités sont également intervenus pour parler de leur pouvoir d’achat. Des idées ont été avancées, des propositions ont été formulées. « Concernant les prix, parmi les idées avancées, explique Nina Julié, il y a bien sûr la structuration des filières et de la production locale, l’empilement des taxes à l’arrivée des produits importés. Il a également été dit qu’il fallait que les consommateurs changent de comportement par la consommation des produits de saison, il faut arrêter de vouloir consommer des fruits et des légumes qui ne sont pas de saison. Il a bien sûr été question de l’augmentation des salaires grâce à la baisse des charges sociales, la défiscalisation des heures supplémentaires, mais aussi la mise en place d’avantages en nature comme les aides au transport ou les tickets-repas. » Outre la question du pouvoir d’achat, il a également été question du travail et du rapport des Calédoniens au travail. « Quand il y a 54% des actifs sur qui on prélève impôts et taxes, pour payer pour ceux qui ne travaillent pas, a souligné Nina Julié, ça ne peut pas continuer et à un moment donné, le système va s’effondrer. Un système comme le nôtre avec autant de prestations sociales et d’aides ne peut pas fonctionner s’il n’y a que 54% d’actifs. Comment créer du travail, comment le sécuriser, ont été longuement débattus. »

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