Rencontre avec… Léonardo Lopez

L’équipe de Calédonie des U17 est partie dans la nuit de dimanche à lundi vers l’Indonésie : elle y fera un stage de dix jours, avant que ne commence la Coupe du monde. Les footballeurs calédoniens, placés dans le groupe C, affronteront l’Angleterre (11 novembre, 20 h en Calédonie), puis le Brésil (14 novembre, 20 h) et l’Iran (17 novembre, 23 h). Le sélectionneur des Cagous, Léonardo (dit « Léo ») Lopez, croit en une qualification pour la phase finale.

Votre équipe jouera trois matchs dans la phase de poules. Les deux premiers de chacun des six groupes, ainsi que les quatre meilleurs troisièmes, seront qualifiés pour les 8es de finale. Quel est l’objectif affiché pour la Calédonie ? Terminer devant l’Iran et ainsi espérer participer à ce tableau final ?

Léonardo Lopez : Déjà, c’est d’essayer de faire aussi bien que la génération qui a participé à la Coupe du monde 2017 en Inde, car elle avait réussi à prendre un point contre le Japon, ce qui est une sacrée performance quand on connait les qualités du Japon. On se focalise tous, et c’est normal, sur l’Angleterre et le Brésil, mais il faudra compter sur l’Iran : ce match devra que les deux autres. Peut-être que la qualification se jouera sur ce match-là, autant pour eux que pour nous, mais il ne faut en aucun cas sous-estimer cette équipe d’Iran, il ne faut pas penser que contre elle on prendra des points facilement. L’objectif, donc, c’est de prendre au moins un point, parce que peut-être qu’avec un point ça va suffire pour se qualifier. Maintenant, si on peut faire mieux on le fera. Dans l’état d’esprit, on ne part pas perdant, au contraire : dès le premier match on va essayer de montrer qu’on sait jouer au foot en Océanie, qu’on sait jouer au foot en Nouvelle-Calédonie. Il faut montrer qu’on est capables de jouer collectivement, et montrer que tactiquement on a commencé à gagner en maturité. Chez nos jeunes, on trouve qu’il y a eu, ces derniers mois, une évolution dans leur estime de soi et dans le fait qu’ils se sentent capables de rivaliser avec les autres équipes.

Avec votre club de Tiga, vous êtes habitué à jouer avec trois défenseurs centraux. Est-ce que ce sera aussi le cas avec cette sélection pour la Coupe du monde ?

LL : Oui. On a un système préférentiel qui est le 3-4-3, mais ça c’est vraiment le système qu’on met sur le papier, après c’est surtout l’animation qui compte, parce qu’en fonction de telle ou telle situation on passe en 5-4-1 ou en 4-3-3. C’est vraiment là-dessus que les joueurs ont progressé, dans cette compréhension tactique, de savoir s’adapter quand on a le ballon, quand on n’a pas le ballon, selon dans quelle zone du terrain on est, savoir quel système appliquer en fonction de l’adversaire, et savoir quand va-t-on presser. C’est une ossature à trois derrière mais qui varie dans un ême match : quand on a le ballon on passe en 4-3-3, et on passe en 5-4-1 quand on est en zone basse. Trois défenseurs centraux ça ne veut pas dire forcément être dans un système plus défensif, tout part de l’animation. Nous, trois défenseurs centraux c’est pour être plus offensif : l’idée c’est d’apporter plus de nombre chez l’adversaire mais tout en étant solides en ayant trois vrais défenseurs centraux. Après, il y a l’animation qui est autour, avec notamment les pistons sur les côtés qui doivent faire les allers-retours, et gérer à la fois défensivement et offensivement.

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