Le dispositif « Jeunesse et Développement Durable », organisé par la province Sud, s’est achevé samedi matin au MK2 à Dumbéa. Seize établissements du public et du privé, allant de la primaire au lycée, ont participé à cette huitième édition.
La fin de cinq mois de projet. Quelque 80 jeunes, élèves de primaire, de collège ou de lycée, à Nouméa, à Dumbéa, à Yaté ou encore à Bourail, étaient réunis samedi matin au MK2 pour la restitution des projets « Jeunesse et développement durable ». Récupération d’eau de pluie, jardin zen, sentier botanique, défilé de vêtements recyclés, fabrication de produits de beauté naturels… La nouvelle génération n’a pas manqué d’imagination. « La palette des projets est très vaste et montre surtout les différentes préoccupations de cette jeunesse », explique Petelo Sao, conseiller de l’assemblée de la province Sud. Et de poursuivre : « Je crois que la sensibilisation va même dans l’autre sens aujourd’hui, au fur et à mesure des années, la jeunesse est inspirante, elle nous enseigne, elle nous donne le ton et elle nous montre un peu la voie à suivre. Les enfants nous disent un peu, à nous adultes, qui sommes des personnes responsables, de prendre les bonnes décisions ».
L’ensemble de ces projets sont, pour l’élu provincial, « une véritable bombe d’énergie pour reprendre le travail ». « Le développement durable, c’est choc », conclut-il, en s’adressant directement aux jeunes.
Plusieurs associations mobilisées
Et c’est bien là le principal message. « Depuis 2016, chaque année, on a 80 jeunes qui montent un projet avec l’accompagnement de leur enseignant. Ils vont chercher des partenaires, ils réfléchissent aux moyens et aux matériaux nécessaires. Ils ont des freins, des obstacles mais aussi, et surtout, de belles réussites à la fin », salue Charlotte Ullmann-Bizien, rappelant que, cette année, l’aventure a débuté au domaine de Deva, en juin, avec les différentes associations mobilisées, comme la Croix-Rouge, le Centre d’initiation à l’environnement, Symbiose ou encore Caledoclean, pour une semaine d’immersion et de réflexion. C’est là, à Bourail, que les projets ont commencé à prendre forme. « Les enseignants proposent parfois des idées, mais les jeunes peuvent également proposer autre chose. Et on écoute d’abord les élèves, les adultes sont au service de la jeunesse. Ce sont les valeurs du JDD », conclut-t-elle.
Claire Gaveau