Lors d’une conférence de presse, le SIM a indiqué avoir adressé un courrier à la Première ministre, Elizabeth Borne, pour lui faire part de ses propositions.
Ces propositions sont formulées à la suite des réunions sur le nickel qui ont eu lieu à Nouméa et à Paris, et de la publication du rapport-nickel par l’Inspection Générale des Finances. Un rapport dont le SIM salue la qualité et l’acuité. « Nous confirmons, écrit le syndicat, le danger actuel et les freins, pourtant évitables, que nous rencontrons quotidiennement à sécuriser nos rentabilités à toutes les étapes de la chaine. » Le syndicat déplore « un déficit de connaissance de l’économie du nickel calédonien, et des fonctionnements du marché mondial », et fait donc une série de propositions. Il réclame tout d’abord un moratoire « sur toute nouvelle réforme fiscale et réglementaire ». Évoquant les taxes minières adoptées par les groupes indépendantistes, l’Éveil Océanien et Calédonie Ensemble au Congrès, Isabelle Wabete de la NMC les qualifie de « malvenues et de mal conçues », regrettant que les propositions du SIM n’aient pas été prises en compte. « On a contribué sur cette proposition de loi, a-t-elle dit, et on ne retrouve pas ce sur quoi on avait travaillé ».
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