Comme ce fut déjà le cas en septembre, de nouvelles opérations de contrôle de l’activité de sociétés de sécurité privée ont été menées ces derniers jours.
Sur réquisition du procureur de la République et dans le cadre du comité opérationnel territorial anti-fraude (COTAF), deux opérations de contrôle ont été organisées les 12 et 13 novembre à Nouméa. Coordonnées par le Haut-commissariat et pilotées par la direction territoriale de la police nationale (DTPN), ces opérations visaient notamment à « vérifier le respect de la législation sur le travail ainsi que des conditions liées à la sécurité privée, pour les employeurs comme les personnels », mais aussi à « détecter d’éventuelles pratiques illégales de type racket ou extorsion », précise le Haut-commissariat dans un communiqué.
Plus de quarante infractions
Les secteurs de Magenta, de Belle-Vie et de Ducos ont d’abord été contrôlés le 12 novembre, avant une opération le lendemain dans différents établissements de nuit des quartiers Sud, à l’Anse-Vata, à la baie des Citrons et à la Côte-Blanche. Au total, 26 sites et 118 personnes ont été contrôlés alors que 43 infractions ont été relevées (défaut de carte professionnelle, défaut d’agrément, défaut d’autorisation d’exercer, défaut de déclaration de service interne de sécurité, travail dissimulé, utilisation d’un prestataire non autorisé…)
« Ces opérations COTAF font suite à la précédente opération du 10 septembre, qui avait privilégié des rappels déontologiques auprès des personnels de sécurité qui doivent respecter des conditions précises d’honorabilité et d’aptitude professionnelle, clairement connues », rappelle le Haut-commissariat.
Claire Gaveau