Hier, au Théâtre de l’Île, la Biennale de la construction 2024 a mis la reconstruction au cœur des débats de sa matinée, rassemblant une centaine de professionnels, intervenants et apprenants du secteur.
« On a aujourd’hui à peu près 160 personnes qui sont réunies au Théâtre de l’île », déclarait hier matin Djamil Abdelaziz, directeur adjoint de la direction des achats du patrimoine et des moyens (DAPF) et organisateur de l’événement. Le thème de cette première partie de journée était la reconstruction, un sujet difficile mais essentiel après la crise insurrectionnelle : « Ce n’est peut-être pas le sujet le plus sexy de la journée, mais c’est un point de passage obligé pour redynamiser et réorienter le secteur. »
Les premières tables rondes ont permis d’explorer les nombreuses problématiques qui affectent le secteur depuis les émeutes de mai 2024. Elle a offert une tribune à des intervenants de premier plan, comme Eric Lafitte, directeur de la société Arbé et membre de la Fédération Calédonienne du Bâtiment et des Travaux Publics. Intervenant dans la conférence « Mai 2024 : Restitution GT Reconstruction », il est revenu sur la crise traversée par le secteur. « La situation du BTP était déjà mauvaise à la suite des années 2018 – 2023 où il y a eu un effondrement de l’activité, et là, l’activité évidemment s’est complètement effondrée avec les émeutes », déclarait-t-il.
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Claire Rio-Pennuen