Vendredi en fin de journée à Paris, le président de la République, Emmanuel Macron, a échangé un peu plus d’une heure avec des membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Pas de photos et pas de vidéos avec le président, pas de discours officiel de ce dernier. La rencontre s’est voulue discrète et efficace. Selon Christopher Gygès, membre du gouvernement collégial, interrogé par Outre-mer La 1ère à la sortie de la réunion, le président de la République s’est dit concerné par la situation, se voulant rassurant quant à son engagement dans la durée, évidemment dans la limite de son périmètre d’action (restreint depuis la dissolution de l’Assemblée nationale il y a cinq mois) et des finances de l’État (qui, à l’instar de celles de la Calédonie, toutefois à un degré moindre, sont dans le rouge).
Outre cette rencontre avec le chef de l’État, la délégation gouvernementale, qui défend son plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction (PS2R) et qui a souhaité se rendre à Paris sans délégation du Congrès (dixit la vice-présidente de celui-ci, Virginie Ruffenach, vendredi sur RRB), a échangé vendredi avec le ministre des Outre-mer (François-Noël Buffet) et doit voir ce lundi le Premier ministre (Michel Barnier).
Anthony Fillet