Le sourire de la présidente du Congrès lors de ses différentes apparitions publiques à l’occasion de la visite du ministre des Outre-mer la semaine dernière était donc crispé et de façade : Veylma Falaeo et son parti, l’Éveil océanien, apprécient peu les choix faits par l’État.
Vendredi matin, le « ministre des Outre-mer a annoncé que la réponse de l’État pour nous aider à surmonter la crise était un nouvel emprunt de 60 milliards » de francs, s’étrangle l’Éveil océanien dans un communiqué envoyé vendredi en fin de journée. « Cette réponse est aussi insuffisante qu’inquiétante car elle est en dessous des besoins réels et n’offre aucune visibilité, aucune perspective. La montagne accouche d’une souris et personne n’est rassuré, de la classe politique aux partenaires sociaux. Qui peut raisonnablement croire, dans le contexte actuel de crise économique et sociale sans précédent, que de telles annonces créeront les conditions favorables à la reprise de discussions apaisées sur l’avenir institutionnel ? »
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Anthony Fillet