Le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, a pris une dernière fois la parole publiquement au cours de son séjour en Calédonie, samedi matin au Médipôle, avant de monter dans un hélicoptère de la gendarmerie pour survoler le Grand Nouméa, histoire de voir l’ampleur des dégâts engendrés par la crise insurrectionnelle.
Au sujet du centre hospitalier situé à Dumbéa, le représentant du gouvernement français a évoqué une « situation très, très préoccupante », « une urgence à ce que la Calédonie retrouve de la sérénité, de la perspective, parce que ça a un effet direct sur la capacité à ce que les médecins, les infirmiers, du personnel soignant viennent s’installer ici et reprennent le service de soins ».
La veille, vendredi, « ça s’est très bien passé » avec tout le monde, arépo ndu le ministre, interrogé sur ses entretiens avec les différents groupes politiques au Haut-commissariat. Cela s’est fait « dans un climat de transparence, de vérité, je crois que chacun a pu s’exprimer librement de façon extrêmement courtoise, parfois même très sympathique, et donc c’était un point très important, donc je suis ravi de la façon dont les choses se sont passées. Maintenant, il faut continuer. »
François-Noël Buffet n’a pas souhaité révéler en détail la teneur de ces échanges. « On a parlé de l’urgence du moment » : c’est « à la fois » le fait de rétablir « la stabilité en termes de sécurité pour l’ensemble des Calédoniens », mais aussi « de réinjecter de l’argent dans la structure économique pour relancer l’emploi, ça c’est très important ».
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Anthony Fillet