Le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet a pris la parole hier matin en ouverture de la conférence sur la présentation du plan S2R au centre culturel Tjibaou. S’il a annoncé la prolongation de différents dispositifs, il a toutefois laissé entendre que c’en était fini pour le chômage spécial exactions qui aujourd’hui maintient au-dessus de la ligne de flottaison près de 450 entreprises et 15 000 salariés.
Après avoir fait remarquer que « le début d’un rebond s’esquisse », le ministre a déclaré que : « le soutien de l’État est amené à se poursuivre. A très court terme, le gouvernement a d’ores et déjà prévu le cofinancement du dispositif de chômage partiel pour les mois de septembre et d’octobre pour un montant estimé à un peu plus de 23 millions d’euros soit 2,8 milliards de francs. » Le discours du ministre était plutôt de bon augure pour le Caillou, mais rapidement, l’enchantement a fait place à la désillusion. Car à travers ses paroles, les spectateurs présents, parmi lesquels les organisations patronales et syndicales, ont compris que c’en était fini de la prise en charge du chômage exactions par l’État, initialement prévue pour durer jusqu’à la fin de l’année.
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Béryl Ziegler