Considéré comme l’un des principaux responsables des exactions après la mort de William Decoiré en 2016, Samuel Moekia a passé une grande partie de sa vie derrière les barreaux du Camp-Est. Depuis le 13 mai, il était activement recherché.
Il était une des cibles prioritaires depuis que les émeutes ont éclaté le 13 mai dernier. Né le 7 novembre 1994, Samuel Moekia était considéré par les gendarmes comme l’un des délinquants les plus radicaux parmi le groupe qui sème la terreur à l’intérieur et aux abords de la tribu de Saint-Louis (Mont-Dore). Avec Rock Victorin Wamytan, dit « Banane » (tué d’un tir de riposte de la gendarmerie en juillet) et Gérard Gnibekan, toujours en fuite et activement recherché, il était soupçonné d’avoir grandement participé aux entraves sur la route provinciale et aux multiples car-jackings dont a été victime la population. Mais depuis plusieurs semaines, et malgré les appels du Haut-commissaire et des coutumiers de la tribu à se rendre, Samuel Moekia semblait insaisissable. À chaque fois, il filait avant que les gendarmes ne puissent le menotter.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche